Si vous avez un accident de voiture et que vous êtes assuré chez Baloise, il est possible que Soada Mazayeva s'occupe de votre dossier de sinistres. Cette Tchétchène est venue en Belgique il y a plus de vingt ans. Elle a de bonnes raisons de travailler chez l’assureur Baloise et d'y rester. "J’ai un travail passionnant. Et tout le monde est traité de manière égale ici."
Soada travaille elle-même dans ce que l’on appelle le back office en tant que gestionnaire de sinistres. "Nous communiquons surtout avec le courtier en assurances", explique-t-elle. "Dans mes tâches, je désigne, entre autres, un réparateur ou un expert et je continue à suivre le dossier", explique-t-elle. "Au sein de notre compagnie, nous travaillons avec des conventions, c'est-à-dire des accords préalablement établis. Ceux-ci donnent un cadre pour aider le client et pour l'indemniser le plus rapidement possible."
Soada aime son travail. "Je suis mise au défi tous les jours. Chaque jour, il y a quelque chose de nouveau." Il y a les dossiers de sinistres en cours, mais de nouveaux arrivent chaque jour. Ceux-ci sont alors automatiquement répartis entre la soixantaine de collègues responsables des dégâts automobiles.
Elle-même travaille depuis quatre ans comme gestionnaire de sinistres. "J’ai commencé en 2020 en pleine période de coronavirus. Même si une partie de ma formation a dû se tenir depuis mon domicile, j'ai été bien accueillie", ajoute-t-elle. "Et aujourd’hui encore, je peux toujours m’adresser à mes collègues si je suis confrontée à une difficulté."
L'histoire de Soada Mazayeva est particulière et admirable à bien des égards. "J’ai fui la Tchétchénie pour rejoindre la Belgique en 2001. J'avais 16 ans à l'époque. J’ai d’abord suivi un cours intensif de néerlandais et j’ai pu rejoindre une classe du quatrième secondaire. "Elle s'est ensuite inscrite à la haute école KDG pour étudier les finances et les assurances. "Pendant mes études, j’ai eu mon premier enfant, mais j’ai repris mes études après." En mars 2011, Soada a commencé à travailler temporairement chez Baloise en tant que gestionnaire de police. Après la naissance de son deuxième enfant, elle est restée chez elle avant de recommencer en 2013 dans le service indexation. Pour se concentrer sur sa famille, elle a décidé de rester de nouveau chez elle, mais elle est revenue pour la troisième fois chez l’assureur en 2020. "Mon travail actuel en tant que gestionnaire de sinistres est le plus stimulant, le plus intéressant et le plus passionnant que j’aie eu." Selon elle, c'est dû à la diversité des dossiers. "Et ce job procure aussi beaucoup de satisfaction. Car on sait qu'on aide les gens."
Soada n'a pas un travail facile, elle s'en rend bien compte. "Un accident de voiture crée beaucoup de stress pour les personnes impliquées. Les gens veulent aussi une solution. Les attentes sont souvent élevées. Parfois, les clients estiment qu'ils ne sont pas responsables alors que c'est le cas. Et nous le signalons. Nous ne décidons pas des responsabilités, mais nous nous basons sur des conventions auxquelles nous sommes liés."
Soada apprécie le soutien qu'elle reçoit de Baloise. Ainsi, il existe un large éventail de formations qui l’aident à remplir son travail, mais aussi à se développer.
La liberté de déterminer en partie le lieu et le temps de son travail constitue pour elle un atout majeur. Elle travaille deux jours au bureau de Berchem, près d’Anvers. "Je travaille trois jours à la maison et je peux les déterminer moi-même, bien sûr en concertation avec mes collègues et avec mon chef d’équipe", explique-t-elle. "Nous avons également la flexibilité de planifier nos heures de travail et un beau régime de congé, ce qui est pratique quand on a des enfants scolarisés."
Soada apprécie également le lieu de travail. "Avec une salle de fitness, des douches, un parking pour vélos et un parking souterrain. Et récemment, à la demande des collaborateurs, un espace silencieux a été créé depuis lequel on peut se détendre ou lire un livre, par exemple." Au bureau, l’ergonomie fait également l’objet d’une attention particulière. "Avec des ballons d'assise, des bureaux debout réglables et un ergothérapeute qui passe chaque trimestre pour optimiser notre position assise. Et si l’on veut sortir le midi et s’étirer les jambes, il y a un beau parc pour se promener."
Soada, qui vit à Brasschaat, se rend au bureau une fois par semaine en voiture et une fois par semaine en transports en commun. J’ai un abonnement de train et de bus du travail. Même si, par exemple, il y a aussi des indemnités vélo et un leasing vélo pour ceux qui peuvent se rendre au travail à vélo."
Les compagnies d’assurance ont parfois encore une réputation ennuyeuse, mais selon elle, c’est injuste. "En tout cas, chez Baloise, on s'amuse. Sinon, je n’y serais pas toujours retournée", répond Soada, qui a également estimé qu'il était important qu’elle puisse porter son foulard pendant l’exercice de son travail. "Ici, on regarde les capacités et pas le physique", souligne-t-elle. "Vous êtes engagé pour vos compétences. Ici, je peux être moi-même."