Des gens, des histoires

Le portrait de Kathleen Vergote, COO chez Baloise Belgium

Le magazine Women in Finance a dressé le portrait de notre COO, Kathleen Vergote. Dans l’interview, elle vous parle de sa carrière, de ce qui la motive et de sa vision du leadership dans un secteur en pleine évolution.

Pouvez-vous nous expliquer ce que vous faites et nous parler de votre parcours professionnel?

Depuis 2021, je suis COO (Chief Operations Officer) de Baloise en Belgique, et je dirige toutes les équipes opérationnelles en Vie et en Non-Vie. Baloise est l'un des principaux assureurs en Belgique. Elle propose toute une gamme de solutions d'assurances privées et de propriété, tant pour les particuliers que pour les PME. Après avoir obtenu un diplôme en Mathématiques et Actuariat, j'ai entamé ma carrière dans les assurances vie en 1992. J'ai été active dans plusieurs organisations financières comme la Fédérale, Citibank, ING et MetLife. En 2008, j'ai rejoint Mercator (actuellement Baloise) en tant que Product Manager Vie, puis je suis devenue Directeur Technique Vie lors de l'acquisition de Nateus. En 2018, j'ai été promue CRO (Chief Risk Officer) au sein du Comité de direction. 

Qu'est-ce qui vous donne de l'énergie?

Ce qui me stimule le plus, c'est le fait de pouvoir motiver et soutenir les employés dans leur croissance, tout en menant une équipe vers des succès partagés par chacun. Comme je suis une joueuse d'équipe, travailler avec d'autres personnes me donne beaucoup d'énergie et me permet d'améliorer encore mes compétences en leadership.
J'essaie toujours d'aborder les défis avec confiance, calme et pragmatisme, en tenant compte du contexte plus large et en prenant des décisions en toute transparence. Je suis convaincue du fait qu'il est important, de temps en temps, de prendre du recul et de remettre en perspective ce que l'on est en train de faire.

Le secteur a-t-il changé depuis vos débuts, en terme d'inclusion sur le lieu de travail? Et si oui, de quelle manière?

De nos jours, les femmes se profilent de plus en plus, occupent leur place avec assurance et saisissent les opportunités qui s'offrent à elles. Le monde professionnel était très différent au moment où j'ai commencé ma carrière. Je me souviens que dans mon premier emploi, j'étais non seulement la seule femme, mais aussi la seule manager  néerlandophone de l'entreprise.

Quel conseil donneriez-vous aux jeunes qui rêvent d'occuper votre position?

Concentrez-vous sur ce que vous savez bien faire et aimez faire - cela vous donnera de la reconnaissance en retour. Osez poursuivre vos rêves, même s'ils semblent inaccessibles. 
Et enfin, c'est tout à fait OK d'échouer, mieux: on apprend beaucoup de ses échecs.

Quel genre de questions voudriez-vous poser à votre moi futur?

1)    Auriez-vous fait les choses différemment si vous pouviez retourner dans le passé? J'aurais peut-être pu m'imposer davantage afin de défendre mes points de vue, mais cela dit, je n'ai aucun regret. 

2)    Quels sont vos projets et vos rêves pour les années à venir? Dans un contexte professionnel, je dirais de continuer à offrir cet petit extra à Baloise et à nos clients, avec l'aide de mes collègues. 

Dans ma vie personnelle, je prévois de profiter à fond de la vie, tout en rendant un peu à la société ce que j'en ai reçu. Je tiens aussi à poursuivre mon engagement social après ma retraite, mais ce n'est pas pour tout de suite. 😉

À quoi ressemble un bon leadership, à vos yeux?

Pour moi, un leadership fort se définit par la capacité d'inspirer et de motiver les autres, grâce à une vision claire, tout en prenant et en implémentant des décisions efficaces. Un bon leader inspire confiance, assume ses responsabilités et soutient les membres de son équipe dans la poursuite d'objectifs communs et dans leur développement personnel.
 

Quel changement voudriez-vous voir ou introduire dans le secteur des services financiers à l'avenir?

L'univers de la finance est souvent considéré comme étant excessivement ennuyeux et théorique. Au contraire, j'estime que l'aspect humain a tout autant sa place dans le monde des assurances. Les relations humaines entre client, courtier et compagnie sont au cœur de nos activités. J'ose espérer qu'à l'avenir, notre secteur sera davantage reconnu pour cette dimension-là. 

Comment pouvons-nous, en tant que membres de Wo.Men in Finance Belgium, contribuer à un changement positif dans la manière dont le secteur financier est perçu?

En mettant en avant notre côté humain. Ce serait génial que les jeunes comprennent mieux le monde financier et qu'ils découvrent qu'il s'agit d'un secteur passionnant, avec plein d'opportunités, caractérisé par une approche orientée sur l'aspect humain.

Que signifie l'inclusion, pour vous?

Pour moi, inclusion rime avec créer un environnement dans lequel chacun se sent le bienvenu, se sent respecté et apprécié, quel que soit son milieu, son identité ou ses capacités.

L'inclusion, c'est abattre les barrières et faire en sorte que tout le monde bénéficie de chances égales pour pouvoir participer et apporter sa pierre à l'édifice.