Tu as une autre idée pour changer la Suisse? Alors envoie ta demande avant le 21 mars 2021!
Tu as entre 14 et 25 ans, tu vis en Suisse et tu as une idée pour changer la Suisse à l’échelle politique nationale?
Tu peux envoyer ton idée ici!
Pour la cinquième fois, la campagne «Change la Suisse!» de l’organisation faîtière Fédération Suisse des Parlements des Jeunes FSPJ. Les jeunes et les jeunes adultes peuvent soumettre leurs préoccupations politiques via une plateforme en ligne. «La campagne ‹Change la Suisse› est le plus grand projet d’engage.ch. Chaque année, environ 300 jeunes ont soumis des demandes, dont 33 ont été sélectionnées au cours des quatre dernières années et ont été discutées et prises en compte par les parlementaires fédéraux», rapporte Niculin Detreköy., responsable de projet Campagnes d’engage.ch.
Cette année, pour la deuxième fois consécutive, la Baloise s’engage en tant que partenaire de la campagne nationale «Changez la Suisse»:
«En tant qu’employeur, nous voulons apporter une contribution positive au développement de la société: nous considérons que les droits de participation politique de la démocratie suisse constituent un élément important à cet égard. Avec la campagne ‹Change la Suisse›, nous pouvons d’une part encourager nos propres apprentis et jeunes employés à s’engager davantage et d’autre part aider la campagne à gagner en visibilité dans toute la Suisse.» rapporte Dominik Marbet, responsable Public Affairs & Sustainability de Baloise Group.
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Stagiaire d’école de commerce, Jean a soumis sa demande en 2019: Pour un accès facilité aux universités suisses pour les étudiants ayant maturité spécialisée. Notre prochain article de blog vous dira quelles étapes politiques Peter a franchies depuis 2019 avec le conseiller national Nadine Masshard et ce que le Conseil fédéral pense de sa demande.
Des ateliers sur divers sujets sont organisés pendant la campagne. Les apprentis et les jeunes collaborateurs de diverses entreprises ont la possibilité de poser des questions et de travailler leur demandes avec des experts: «Nous avons fait connaître l’offre d’engage.ch et les ateliers qui ont lieu à tous les stagiaires, apprentis et étudiants, et les avons encouragés à y participer. 97 jeunes collaborateurs de la Baloise se sont inscrits dans les huit ateliers», indique Dominik Marbet.
Le 24 février 2021, l’atelier «Environnement et durabilité» a eu lieu. Agnes Neher, responsable de l’investissement durable à la Baloise, était l’un des quatre experts qui ont participé à l’atelier, apporté leur contribution, répondu aux questions et participé aux discussions dans un petit groupe de huit jeunes.
En tant que responsable de l’investissement responsable de la Baloise, Agnes Neher veille à ce que nous investissions notre argent de manière durable. «Après avoir étudié l’économie, je me suis vite rendu compte que la maximisation pure du profit ne peut pas suffire. Mon travail reflète la tension entre ‹faire le bien› et maximiser les profits des investisseurs. Notre objectif devrait être de combiner les deux de manière rentable». Que signifie l’investissement durable? «En décidant comment nous investissons notre argent, nous avons un impact sur ce qui est financé. Par exemple, nous n’achetons pas d’actions dans des entreprises qui tirent plus de 10% de leurs revenus de l’extraction du charbon.»
Au cours des discussions avec les participants, il devient rapidement évident que, bien que le sujet suscite un vif intérêt, il est très complexe sans connaissances préalables pour intégrer les demandes de chacun au niveau politique: «L’investissement durable est souvent abstrait et compliqué. Les jeunes sont très intéressés, mais il est très difficile d’intégrer sa propre préoccupation ici.»
Dans l’atelier, tout tourne donc rapidement autour du thème de l’alimentation durable: «Ce sont des questions proches qui nous touchent tous les jours», indique Jeanne. En particulier, la question du gaspillage alimentaire est prégnante: «De l’enseignement scolaire à l’ajustement de la date limite de consommation des aliments, en passant par les réfrigérateurs financés par les pouvoirs publics pour partager les aliments encore consommables et la forme que doit avoir un légume pour pouvoir être vendu dans un supermarché, de nombreuses idées intéressantes ont été avancées pour résoudre ce problème.»
Le thème de la mode éphémère est également à l’ordre du jour. C’est clair pour tout le monde: nous consommons beaucoup trop. Voilà une idée: peut-être serait-il préférable que les grandes compagnies maritimes n’expédient pas gratuitement au moins une fois et qu’elles fassent don de cette petite contribution? Après quelques discussions avec les experts, il devient évident que c’est une bonne idée, mais probablement pas suffisante pour réduire la consommation. Qu’en est-il des exigences imposées par le gouvernement concernant la production de vêtements? La discussion n’a pas abouti à une conclusion définitive, mais a donné matière à réflexion.
Pour Agnes, une chose est claire: «Quel que soit le sujet, nous avons été relativement unanimes en conclusion pour dire que l’information et l’éducation ne suffisent pas à faire évoluer notre comportement vers la durabilité. Parfois, il faut simplement des injonctions et des interdictions au niveau politique – une réalité qui est clairement apparue aux participants au cours de l’atelier et qui a montré l’importance de l’engagement politique.» Nous présentons dans l’article suivant le nombre de demandes finalement soumises et la façon dont nos jeunes Baloisiens ont vécu leur participation.