Chrys a grandi à Morgins, un petit village dans la partie francophone des Alpes suisses. «C’était un grand pas pour moi d’aller à Lausanne mais je voulais absolument essayer et voir autre chose avant de revenir dans mes terres natales.» En août 2016, c’était parti. Chrys a rapidement pris conscience que la Baloise n’était pas une entreprise aussi grande qu’il l’avait tout d’abord redouté. «C’est surtout une grande famille et cela m’a facilité la tâche à mon arrivée», déclare-t-il. Son chef de stage lui a laissé le temps de s’adapter, ce qui a permis à Chrys de conquérir son propre monde de l’assurance jour après jour.
Ce fût rapidement évident qu’il reprendrait un jour le portefeuille de clients de son père, seule la transition a été repoussée. Raison pour laquelle, après son stage, Chrys a tout d’abord rejoint une toute nouvelle équipe. Il a fait la connaissance de beaucoup de nouvelles personnes, a trouvé des amis et a continué à se plonger dans le monde de la distribution. «Une période précieuse pour moi. Pendant cette année, j’ai une fois de plus appris énormément.» Ensuite, il est retourné dans son village natal, à Morgins. «Cette étape est une énorme opportunité pour moi. Les gens du village nous connaissent, j’arrive en terre connue, mon père a une bonne réputation et je vais continuer dans cet état d'esprit. » Tous deux travaillent encore pour la Baloise et forment une bonne équipe, mais bientôt Chrys reprendra seul le portefeuille de son père.
Toutes les tâches des conseillers à la clientèle consistent à soutenir les clients dans leurs questions relatives aux assurances. «Je les accompagne dans leur vie, lors du premier téléphone, de la première voiture, de la première maison. Je vois comment des familles se forment et comment naissent de nouveaux besoins en matière de sécurité. Je trouve cela génial.» Chrys explique que la palette de produits devient toujours plus grande et qu’avec la numérisation croissante elle change toujours plus rapidement. Mais il est également rassurant: «Il ne s’agit pas de connaître chaque produit dans les moindres détails, ça serat impossible. Il s’agit plus de savoir si le produit est adapté aux besoins du client et comment il peut lui apporter de la sécurité. Tant que l’on peut expliquer de manière cohérente quelle est la plus-value apportée par le produit, le tour est joué. Pour les détails, on bénéficie de brillants spécialistes techniques qui sont là pour nous et prêts à nous suivre à chaque rendez-vous si il le faut.» L’autonomie et le savoir approfondi viennent avec le temps. Chrys en apprend davantage avec chaque client.
Le soutien au sein de la Baloise est grand. Chrys décrit cette coopération comme un gros avantage pour lequel il est reconnaissant chaque jour. «On trouve toujours quelqu’un prêt à aider ou répondre aux questions. Que ce soit mon chef, qui me soutient dans tous les domaines, ou mon père. 33 ans d’expérience, c’est une véritable institution. Il connaît ses clients et me transmet son grand savoir.» À l’inverse, Chrys s’efforce d'adopter lui-même ce comportement. Il aide les autres là où il peut et essaie de transmettre cet esprit de famille qu’il a pu connaître dès le début. «Ainsi, tout le monde en profite.» En tant que conseiller à la clientèle, Chrys fait essentiellement cavalier seul. Il ne voit pas très souvent son équipe mais lorsqu’il leur est donné de se voir, Chrys apprécie beaucoup cet échange.
«...je vais quand même devoir changer quelques petites choses que mon père a établies. Je ne suis pas lui. Je vais devoir trouver ma propre ligne directrice dans le sillon qu’il a déjà tracé.» En attendant, Chrys essaie simplement d’en apprendre le plus possible. Les expériences de son père sont du pain béni pour lui. «En ce qui concerne la Baloise en tant qu’entreprise, je souhaite que l’on tire tous à la même corde. Les changements de notre époque sont énormes et c'est seulement ensemble que nous allons les surmonter» Afin de rester compétitif, Chrys est également prêt à quitter sa zone de confort. «Je suis le genre de personne qui veut accomplir beaucoup et qui veut aller de l’avant. C’est bien, ça me plaît, car de cette façon je continue à me développer et je suis capable de travailler plus efficacement.»