Assurance*
« Un grand merci à nos collaboratrices et collaborateurs, qui, dans des conditions difficiles, ont assuré la continuité de l’entreprise et constamment apporté à nos clientes et clients le soutien nécessaire », Michael Müller, CEO Bâloise Assurances Suisse.
- Un segment non-vie vigoureux et d’un très bon taux sinistres-coûts en dépit d’un contexte compliqué
Surtout alourdi par la pandémie du Covid-19, le taux sinistres-coûts (net) a augmenté de 0,6 points de pourcentage par rapport à 2019 et s’établit à 88,5%, soit à un très bon niveau. En hausse de 1,8%, le volume de primes du segment non-vie est de 1368,4 millions de francs. - Normalisation du volume de primes dans le segment vie collective
Après avoir été bonifié en 2019 par un effet non récurrent dû au retrait d’un concurrent de l’assurance complète en prévoyance professionnelle, le volume de primes s’est normalisé, comme il fallait s’y attendre, à un niveau de 2648,2 millions de francs (-22,6% par rapport à l’année précédente). Malgré la situation créée par la pandémie, la croissance de la Fondation collective semi-autonome Perspectiva s’est poursuivie avec vigueur. - Le développement des écosystèmes Habitat et Mobilité ouvre de nouveaux champs d’activité
L’écosystème Habitat a continué de se développer en 2020 par le biais de prises de participation au prestataire de services de nettoyage « Batmaid » et à la plateforme technologique pour propriétaires de maison et copropriétaires d’étage « Houzy » ainsi que par le partenariat noué avec la plateforme « quitt.ch ».
En Suisse, la Baloise est en outre entrée en partenariat avec Twice, une start-up spécialisée dans le développement d’exosquelettes, ce qui enrichit l’écosystème d’une composante en phase avec la mobilité individuelle.
Banque**
« Dans un contexte difficile, la banque a apporté la preuve de sa résilience opérationnelle et pourvu à la poursuite du développement stratégique du modèle d’affaire combinant banque et assurance», a expliqué Jürg Ritz, CEO de Baloise Bank SoBa.
- Le modèle stratégique réunissant banque et assurance sous un même toit fait ses preuves : en 2020, le nombre de mandats de gestion de fortune a encore augmenté de 21%.
- Une bonne croissance pour les opérations hypothécaires
Les opérations hypothécaires ont progressé de 4,0% en un an, ceci pour un risque toujours aussi faible. - Une baisse du bénéfice net due aux investissements consacrés au modèle d’affaires connecté réunissant banque et assurance
Le bénéfice net accuse un repli prévu et s’établit à 18,5 millions de francs. Compte non tenu de plusieurs effets non récurrents, le résultat serait du même ordre que l’année précédente. - Hausse durable des revenus des opérations sur titres et placements
Les opérations sur titres et placements ont à nouveau augmenté – dans des proportions proches de la forte croissance enregistrée les années précédentes.
* tous les chiffres selon les normes comptables IFRS.
** tous les chiffres selon les normes comptables locales.
Marche des affaires Bâloise Assurances et Baloise Bank SoBa
Chiffres-clés en millions de francs | 2019 | 2020 | +-% |
---|---|---|---|
Volume d’affaires de la Baloise Suisse* | 4'921 | 4'131 | -16.0 |
dont vie | 3'423 | 2'762.4 | -22.8 |
dont non-vie | 1'344 | 1'368 | 1.8 |
Bénéfice avant frais de financement et impôts Baloise Suisse* | 500 | 386 | -22.8 |
Total du bilan Baloise Bank SoBa** | 7'996 | 8'569 | 7.2 |
Bénéfice net Baloise Bank SoBa** | 24.5 | 18.5 | -24.5 |
Nouveaux actifs nets | 841 | 1'244 | 48 |
Pilier de revenus le plus solide, la Bâloise Assurances Suisse a fourni en 2020 une contribution de 386,3 millions de francs (FY 2019 : 500,2 millions de francs) au bénéfice avant impôts du groupe, un résultat marqué sur le plan technique et, surtout, sur celui des placements, par le Covid-19. Le modèle assurance et banque a connu l’an dernier un fort développement à l’échelle du pays, et le pipeline d’innovation a été constamment alimenté par les écosystèmes Habitat et Mobilité. En repli de 16% sur l’année précédente (2019 : 4920,5 millions de francs), le volume d’affaires s’établit à 4130,8 millions de francs, un recul s’expliquant par le tassement du segment vie, lequel avait bénéficié l’année précédente d’un effet favorable non récurrent dû au retrait d’un concurrent de l’assurance complète. Le recul s’explique principalement par une baisse du produit des placements résultant de la mauvaise tenue des marchés financiers qu’a entraînée la pandémie du coronavirus et un taux sinistres-coûts en légère augmentation.
Le volume de primes du segment non-vie a progressé de 1,8%, à 1368,4 millions de francs (2019 : 1344,2 millions de francs), une hausse provenant en très grande partie de l’assurance ménage, industrie et PME de la branche Chose. Lesté par l’effet expliqué ci-dessus, l’EBIT du segment non-vie Suisse s’est replié à 195,5 millions de francs (2019 : 230,7 millions de francs). Éprouvé par la pandémie, le taux sinistres-coûts net s’est alourdi de 0,6 points de pourcentage, à 88,5% (2019 : 87,9%), mais reste tout de même d’un niveau fort acceptable.
Le volume de primes du segment vie accuse par rapport à l’année précédente un fléchissement qui était à prévoir. Les primes brutes comptabilisées de ce segment se sont repliées de 22,6%, à 2648,2 millions de francs (2019 : 3422,9 millions de francs). Cela tient en majeure partie à l’absence, cette année, des primes uniques qui avaient eu, en 2019, un effet favorable tenant au retrait d’un concurrent du marché de l’assurance complète en vie collective. Les primes brutes du segment vie collective ont contribué à ce résultat à hauteur de 2244,5 millions de francs (2019 : 3019,8 millions de francs). Dans le segment assurance-vie individuelle, en revanche, les recettes de primes ont augmenté d’un léger 0,2%, à 403,8 millions de francs (2019 : 403,1 millions de francs). Résistant bien aux épreuves de l’exercice 2020, la Fondation collective semi-autonome Perspectiva a poursuivi sa forte croissance. Ce sont maintenant 3007 entreprises représentant 12 659 collaborateurs et collaboratrices qui lui font confiance (2019 : 2133 entreprises affiliées). Sa fortune est passée de 155 millions de francs à 859 millions de francs. L’EBIT du segment vie est en baisse de 37,4% et s’établit à 130,5 millions de francs (2019 : 208,4 millions de francs). Ce recul s’explique notamment par des renforcements de réserves motivés par des ajustements des modèles ayant trait aux paramètres de longévité.
En ce qui concerne la Baloise Bank SoBa sont à mentionner, comme nous l’avions annoncé dans le bouclement semestriel, des investissements consacrés à notre modèle d’affaires connecté qui ont fait baisser le bénéfice net à 18,5 millions de francs. Abstraction faite de cet investissement non récurrent de 4,3 millions de francs, dédié à notre modèle d’affaires, et de l’injection extraordinaire dans notre caisse de pension de 1,7 million de francs destinés à amortir la baisse du taux de conversion, le résultat serait de l’ordre de celui de l’année précédente (2019 : 24,5 millions de francs). Dans le contexte d’une année boursière marquée par sa volatilité, la banque a réédité une forte croissance de ses opérations de gestion de fortune, dont le nombre de mandats, en faisant un bond de 21,4%, à 3'212, met en évidence les avantages de la combinaison banque et assurance ainsi que ceux du couplage prévoyance et fortune. Le produit des commissions des opérations sur titres et placements est de 16,6 millions de francs, soit, par rapport à l’année précédente, un repli de 16,3% s’expliquant entièrement par la prise en compte, dans le résultat, des mandats de l’exercice 2019 (4,8 millions de francs) qui avaient bénéficié d’un contexte boursier nettement plus favorable. Compte non tenu de de cet effet de marché, le revenu des opérations sur titres et placements enregistre une augmentation durable. La Baloise veillera à ce que les avantages d’une vision financière globale de son train de vie personnelle soient plus nettement perçus par les clients. Telle est la raison pour laquelle la banque consacre des investissements substantiels au développement au savoir-faire bancaire des agences générales de la Baloise Suisse.
En ligne avec les objectifs de la phase stratégique Simply Safe, Asset Management a enregistré en 2020 une nouvelle et forte progression des fonds de tiers. Les entrées de de nouveaux actifs nets sont de 1244,4 millions de francs, soit un bond de 48% par rapport à l’année précédente. Outre cette forte augmentation de volume a également progressé la mise en place des nouvelles compétences. Mentionnée ci-dessus, l’augmentation du nombre de mandats de gestion de fortune enregistrée par la Baloise Bank SoBa a, elle aussi, fourni une contribution déterminante à la progression des nouveaux actifs nets. Le secteur immobilier s’est montré très dynamique. La Baloise a acquis début 2020 deux terrains du Giessen-Areal de Dübendorf, dont les 35 000 mètres carrés verront naître, d’ici à 2026, 500 logements ainsi que des zones commerciales et des espaces verts. La Baloise, qui en est le maître d’œuvre, a pris possession, en août 2020, du siège du groupe de Baloise Park. Situé à deux pas de la gare des CFF, cet ensemble, constitué de trois parties, est en passe de devenir l’un des nouveaux emblèmes de la ville de Bâle. Tout à côté se sont élevés deux immeubles locatifs de rendement neufs, proches du cent pour cent d’occupation. La Baloise a en outre noué un partenariat avec la caisse pension de Bâle-Ville.Figurant elle-même parmi les plus grands propriétaires fonciers institutionnels de Suisse romande, elle a conseillé cette caisse de pension lors de l’acquisition de sept bien immobiliers excellement situés en ville de Genève et la soutiendra par ailleurs en tant que gestionnaire de fortune, tout comme en qualité de gestionnaire des biens immobiliers acquis à Genève.
Dans la situation où le monde s’est retrouvé du fait de la pandémie du coronavirus, la Baloise a d’emblée placé et maintenu au cœur de ses activités la protection de ses collaborateurs, de ses fournisseurs et de ses partenaires ainsi que le soutien de ses clientes et ses clients. Bien que subissant des restrictions, le suivi personnel des clients a été maintenu au niveau élevé qui est habituellement le sien. Qu’elle soit privée ou d’entreprise, la clientèle a trouvé en la Baloise un partenaire sur lequel on peut compter ; en assumant des charges brutes de l’ordre de 178 millions de francs, la Baloise a préservé des milliers de clients de revers financiers encore plus lourds, ce en quoi elle a contribué à ce que des secteurs économiques touchés par la pandémie soient alimentés en liquidités. En plus des règlements de sinistres, la Baloise a aidé ses clients, et le public en général, en multipliant les initiatives et les aides financières et ce, en accordant par exemple des délais de paiement plus longs pour les loyers ou les primes d’assurance. De son côté, la Baloise Bank SoBa a proposé à sa clientèle commerciale des aides instantanées sous forme de crédits-ponts Covid ou la solution cash@home, qui permet aux clients financièrement à l’étroit en raison du confinement de se faire envoyer de l’argent liquide à domicile. La Baloise et l’Association Suisse d’Assurances ASA demandent une solution public-privé garantissant en cas de pandémie une large protection d’assurance aux acteurs économiques. Consciente de ses responsabilités d’employeur, la Baloise entend se tenir aux côtés de ses collaboratrices et collaborateurs alors que les difficultés occasionnées par la pandémie s’éternisent. Grâce aux moyens de communication numériques, les échanges entre collègues et équipes existent également en période de télétravail. Les collaboratrices et les collaborateurs ont en outre le choix entre plusieurs programmes de soutien physique et psychique, ainsi que la possibilité de demander conseil au service de santé interne.