Un travail où le contact avec la clientèle est central: tel était l’objectif de Stefanie lorsqu’elle s’est inscrite à l’école hôtelière après sa maturité. Après avoir obtenu son diplôme, la Bâloise a travaillé pendant dix ans dans différents établissements hôteliers et restaurants. En 2019, elle a finalement eu la possibilité de découvrir l’hôtellerie sous un autre angle et a rejoint une école hôtelière privée. «J’étais responsable de la recherche de stages et pour ainsi dire le lien entre les élèves de l’école hôtelière et les établissements hôteliers. Il fallait avoir un grand sens de la communication et j’ai dû apprendre à répondre aux besoins individuels», se souvient Stefanie. «Ce travail me plaisait bien.»
«L’entretien de conseil me permet de connaître les gens personnellement et de les accompagner quelle que soit leur situation. En leur proposant des solutions adaptées à leurs besoins, je souhaite leur donner les moyens d’organiser leur vie librement.»
Et pourtant: Stefanie voulait placer l’humain davantage encore au centre de son travail. C’est ce qui l’a incitée à prendre une nouvelle voie en 2021 et à postuler comme conseillère à la clientèle chez Baloise. «J’avais bien sûr des doutes au début. Est-ce que ça me plairait de passer au secteur de l’assurance et de la finance? Car je ne savais pas ce qui m’attendait vraiment dans ce travail», dit-elle en riant.
Qu’il s’agisse de cyberassurance ou d’assurance objets de valeur, d’hypothèques ou de planification de la prévoyance, Stefanie s’est rapidement familiarisée avec les différents thèmes de l’assurance et de la finance. Elle a désormais jusqu’à douze rendez-vous par semaine avec les clients. «Ce sont ces entretiens avec la clientèle que j’apprécie le plus dans mon travail», explique Stefanie. «L’entretien de conseil me permet de connaître les gens personnellement et de les accompagner quelle que soit leur situation. En leur proposant des solutions adaptées à leurs besoins, je souhaite leur donner les moyens d’organiser leur vie librement.»
Pour Stefanie, il s’agit avant tout d’être une personne de confiance pour les autres. Cela demande beaucoup d’empathie et une écoute active; des qualités souvent attribuées aux femmes. Pourtant, les conseillères à la clientèle comme Stefanie sont plutôt l’exception que la règle. «Travailler dans le service externe implique une certaine pression, ce qui peut éventuellement dissuader les femmes en particulier. Mais en tant que conseillère à la clientèle, le plus important est de s’engager avec les gens et de les enthousiasmer. C’est pourquoi je ne peux qu’encourager toute femme qui envisage un poste dans le service externe à franchir le pas», souligne-t-elle.
Que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans le cadre d’échanges directs, Stefanie tient particulièrement à inciter les femmes à se consacrer aux questions financières avec plaisir et conviction, même lorsqu’il s’agit du sujet «prévoyance et patrimoine». «Même si les différences entre les femmes et les hommes se réduisent, les congés de maternité et le travail à temps partiel, par exemple, entraînent encore des lacunes dans la prévoyance vieillesse, surtout pour les femmes. Il est donc essentiel que les femmes se penchent activement sur leur planification de la prévoyance le plus tôt possible», précise Stefanie. «Le thème de la planification de la prévoyance me tient personnellement très à cœur et je considère qu’il est de mon devoir, en tant que conseillère à la clientèle, de faire un travail d’information dans ce domaine, aussi bien pour les jeunes femmes que pour les jeunes hommes. Je dis toujours à mes clientes et clients: la prévoyance, c’est se protéger!»