«Les femmes ont un don particulier. C’est aussi pour cette raison que j’aimerais avoir plus de femmes dans mon équipe.»
«Je veux que les membres de mon équipe trouvent eux-mêmes le chemin de la réussite. Je considère que mon rôle est de montrer la voie, de tendre la main en cas de défi et de supprimer les éventuels obstacles.» Pendant plus de dix ans, Matthias a lui-même travaillé au service externe, avant de devenir chef de vente il y a deux ans. «J’avais envie d’assumer plus de tâches stratégiques et d’accompagner les gens.»
Aujourd’hui, Matthias dirige une équipe de huit personnes – sept hommes et une femme. «Depuis que j’ai repris l’équipe, je m’emploie à la diversifier. Pas seulement en termes de sexe, mais aussi en termes d’âge et de savoir-faire.» Ce n’est pas une mince affaire et cela prend du temps. «Pour moi, en tant que chef de vente, cela ne joue finalement aucun rôle d’avoir affaire à une femme ou à un homme, à quelqu’un de jeune ou de plus âgé. Ce qui compte pour moi dans la direction, c’est la personne en elle-même et sa motivation.»
En parlant de performance: «Les femmes ont le don particulier de pouvoir établir plus rapidement des relations profondes», observe Matthias. «Dans le conseil à la clientèle, c’est une grande force.» C’est aussi pour cette raison que Matthias souhaiterait avoir plus de femmes dans son équipe; et puis «parce qu’elles apportent de nouvelles idées, par exemple en matière de médias sociaux.» Voilà pourquoi Matthias invite les femmes à «goûter» au service externe: «Le conseil à la clientèle, ça se vit. N’hésitez pas à me contacter si vous voulez accompagner une conseillère à la clientèle dans son travail!»
«Un bon mélange donne des ailes à toute l’équipe.»
«Dehors, avec la clientèle, nous nous considérons peut-être comme des combattantes et combattants solitaires. Mais dans notre base – l’agence – nous sommes une famille avec des défis communs et l’ambition partagée de compter ensemble parmi les meilleurs.» C’est ce qu’affirme Thomas Keller, jusqu’à récemment chef de vente à Bâle et aujourd’hui responsable développement Distribution. «Une bonne harmonie au sein de l’équipe est essentielle à mes yeux.» Avec quatre femmes et sept hommes, âgés de 24 à 50 ans, l’équipe de Bâle est déjà relativement diversifiée: «C’est le mélange qui fait la différence – en termes de savoir-faire aussi.»
Que faut-il pour réussir dans le conseil à la clientèle? «Une grande autodiscipline et une motivation intrinsèque: nous sommes plus un centre de fitness qu’une maison de retraite», dit Thomas avec un clin d’œil. «L’important, c’est de toujours vouloir apprendre – surtout parce que nous proposons une large gamme de produits d’assurance et de banque et que nous sommes en pleine mutation.» Dans son travail, Thomas ne fait pas de distinction entre les hommes et les femmes: «Je traite tout le monde avec le même respect et beaucoup d’honnêteté.» Et il souligne: «Au final, il s’agit de faire sentir à nos clientes et clients qu’ils sont entre de bonnes mains.»
«L’avenir de la distribution est aussi féminin»
En Suisse, mais aussi en Allemagne, les femmes sont plutôt l’exception dans le service externe. C’est ce que constate Bernd: «Malheureusement, actuellement, beaucoup de femmes ne veulent pas travailler dans la distribution. Ça reste une profession très masculine.» Qu’est-ce que cela révèle sur nos structures? Et sur nos processus? Ce que souhaite Bernd: «Essayons de créer un environnement de distribution où les femmes peuvent utiliser leurs points forts de manière ciblée. Un environnement dans lequel toutes les personnes actives dans la distribution apprennent les unes des autres et s’apprécient mutuellement.
Pour Bernd, il ne fait aucun doute que la diversité revêt une grande importance, en particulier dans la distribution: «Ce qui me frappe toujours: beaucoup de femmes dans la distribution se distinguent notamment par le fait qu’elles “surperforment”.» Bernd l’explique ainsi: «Non seulement les femmes communiquent de manière ciblée, mais elles s’adaptent aussi à leur clientèle de manière flexible grâce à une empathie prononcée pour l’humain et les situations. Une grande richesse!»
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Mélanie représente mieux que quiconque l'avenir du service externe : Après son congé de maternité, elle a commencé à travailler à 50% en tant que conseillère à la clientèle dans le cadre d'un job-sharing. Aujourd'hui, elle est responsable des ventes. Lis son histoire !