Malgré une année 2020 très agitée, la Baloise a réussi à maintenir la stabilité de sa prévoyance professionnelle. En hausse de 0,21 points de pourcentage sur 2019, le rendement net de 1,76% réalisé montre qu’elle a, une fois de plus, été pour ses parties prenantes une partenaire fiable, tenant malgré les difficultés liées au coronavirus la totalité de ses engagements.
Marquées par la pandémie du Covid-19, les conditions-cadres macroéconomiques se sont une nouvelle fois nettement détériorées en 2020. Malgré un contexte toujours aussi difficile, la prévoyance professionnelle de la Baloise a enregistré plus de 18 000 contrats représentant 2,2 milliards de francs de recettes de primes et obtenu un résultat de 40,1 millions de francs. Constitué des prestations, des provisions et des excédents, le taux de répartition, en légère hausse sur l’exercice 2019, est de 93,4%. Comme l’année précédente, une bonne partie en a été consacrée à la constitution de provisions tenant compte de l’allongement de l’espérance de vie, de la faiblesse des taux ainsi que, par conséquent, de taux de conversion trop élevés. La Baloise a mis en réserve à cet effet plus de 120 millions de francs et crédité en même temps le fonds d’excédent de 15 millions de francs. Les avoirs vieillesse ont été rémunérés à un taux de 1,00% pour la partie obligatoire et de 0,75% pour la partie surobligatoire, sachant que dans le régime surobligatoire 0,50% a été crédité sous forme d’excédents.
La croissance de la fondation collective semi-autonome Perspectiva s’est poursuivie en 2020. Plus de 3000 entreprises lui font déjà confiance, prouvant ainsi que la solution semi-autonome de la Baloise est pour beaucoup de clients le modèle optimal. Motivées par des perspectives de rendement nettement supérieures et des frais moins importants, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à préférer une solution semi-autonome. La fondation a une structure d’âge extraordinairement avantageuse, permettant à la Baloise d’offrir avec elle une solution de prévoyance qui, gérant avec prudence le risque lié à l’autonomie partiel, permet d’envisager l’avenir avec sérénité.
« Les défis auxquels est affrontée la prévoyance professionnelle persistent. En plus de la faiblesse des taux font surtout problème les pertes de conversion en rentes résultant du niveau excessif des taux de conversion obligatoires. Aussi avons-nous décidé d’abaisser par paliers, à partir de 2022, les taux de conversion de l’assurance complète s’appliquant à l’avoir vieillesse tant surobligatoire qu’obligatoire »*, explique Dominik Glaser, responsable vie collective de la Baloise Suisse. « La Baloise tient à l’assurance complète, ceci malgré l’étroitesse des conditions-cadres définies par le législateur et la surveillance et le fait qu’il devient de plus en plus difficile d’obtenir de bons résultats dans ce segment. Les propositions de réforme avancées en début d’année par le Conseil fédéral vont dans le bon sens. Elles améliorent la couverture des travailleurs à temps partiel ainsi que celle des travailleurs à bas salaires. Mais il s’agit maintenant de trouver rapidement des compromis viables aux questions en suspens concernant notamment la compensation des générations de la transition et d’assurer ainsi le succès de cette urgente révision », a dit Dominik Glaser en guise de conclusion.