Durant l’hiver 2016, Robin Gnehm et Nicholas Hänny décident de lancer leur propre projet: un bonnet. Amoureux de la nature depuis toujours, les deux amis se sont alors demandé comment allier le style à la fonction. La réponse? Le «Treeanie», donc un bonnet (de l’anglais «beanie») à l’achat duquel un arbre est planté. «Nous savions bien que la terre avait besoin de plus d’arbres. Mais nous n’avions pas vraiment réfléchi plus loin en termes de durabilité», explique Nicholas Hänny.
Après le feed-back d’un premier client, les choses étaient claires: le bonnet lui-même devait aussi être durable. «Sinon, cela n’aurait correspondu ni à notre idée de planter des arbres, ni à notre mentalité d’anciens scouts.» Les deux fondateurs constatent que la mode durable existe, mais qu’elle est chère. D’où leur vision d’une mode écologique, mais accessible.
Ecological et social
Le caractère écologique de la mode dépend entre autres d’une production locale et de matières premières dont la culture et le traitement ménagent le plus possibles les ressources, tout en respectant des normes de qualité élevées. «Cela signifie par exemple que nous n’utilisons plus d’acrylique pour nos bonnets, mais de la Polylana. La qualité reste la même et nous recourons à des fibres synthétiques plus durables», continue le fondateur. «À nos yeux, la durabilité sociale signifie connaître nos fabricants, par exemple une entreprise familiale en Pologne. Mais bien entendu aussi nos propres collaborateurs: une bonne ambiance de travail et des conditions équitables ne sont pas négociables.»
...sans ignorer les aspects économique
«Nous ne sommes pas différents de la Baloise», déclare Nicholas. «Pour que nous soyons en mesure de créer une plus-value au niveau écologique et social, nous ne pouvons pas ignorer les aspects économiques.» Ce n’est qu’en étant rentable financièrement qu’une entreprise peut engager du personnel, payer les salaires et investir les bénéfices dans de nouvelles idées et technologies. «Nous avons été la première entreprise à utiliser la Polylana comme alternative plus durable en Europe. Au début, il faut pouvoir se le permettre.»
«Pour nous, cela signifie aussi devoir trouver notre chemin entre la durabilité et des prix abordables. Aujourd’hui, nous pouvons affirmer avec fierté que nous sommes heureux de presque tous nos produits. Pour une petite part d’entre eux, nous n’avons pas encore atteint notre but.»
La croissance d’une entreprise entraîne de plus en plus de risques contre lesquels il faut se protéger. «Les aspects sociaux et économiques exigent aussi que nous assurions notre entreprise de manière adéquate.» En 2016 déjà, alors que NIKIN n’était qu’une petite start-up, elle s’est tournée vers la Baloise: «Nous avons contacté d’autres entreprises financières, mais les différences étaient énormes. Notre conseiller à la clientèle Stefan Imoberdorf a été le premier qui ne nous a pas fait mauvaise impression; au contraire, il a cru en nous et en notre potentiel. Nos relations sont restées très agréables. À la Baloise, nous n’avons jamais le sentiment de payer pour quelque chose dont nous n’avons pas besoin.»
«Notre conseiller à la clientèle a été le premier qui ne nous a pas fait mauvaise impression; au contraire, il a cru en nous et en notre potentiel. Nos relations sont restées très agréables. À la Baloise, nous n’avons jamais le sentiment de payer pour quelque chose dont nous n’avons pas besoin.»
Aujourd’hui, NIKIN compte 50 employés, 20 postes temporaires et quelque 300 produits. Mais aussi 1,3 million d’arbres plantés avec l’organisation One Tree Planted.
Mais comment allier mode durable et prix abordables? «Le vêtement le plus durable est celui qui n’a jamais été produit. Nous tenons cependant à atteindre un large public et, idéalement, à le faire réfléchir pour exercer un effet positif, aussi petit soit-il.» Pour NIKIN, la transparence est prioritaire. «Avons-nous produit trop d’exemplaires? Si la réponse est oui, nous l’expliquons à notre clientèle et accordons de petites remises.» NIKIN tient aussi à se démarquer de la mode éphémère. «Nous ne participons par exemple pas au Black Friday. Mais puisque les ventes sont tout de même plus élevées que les autres jours, nous plantons deux arbres pour chaque produit vendu.» Le taux de retours, malgré la vente en ligne, est très faible. NIKIN ne propose pas d’envois gratuits: «Nous ne voulons pas qu’un client commande le même pull en taille S, M et L et que les deux tiers de la commande doivent faire le trajet retour.»
Nous contribuons tous à un développement durable: NIKIN en tant que jeune entreprise aux produits durables, ses clients qui réfléchissent avant d’acheter et la Baloise, qui offre une base sûre à NIKIN, croit en elle et la soutient dans son développement.