"L’année dernière", raconte Laura, "a été très excitante pour moi. Mis à part le coronavirus, j’ai terminé mes études de master, changé de poste en interne, suis tombée enceinte et débuté dans une nouvelle fonction. Personnellement, je ressentais beaucoup d’incertitude, mais la Baloise m’a soutenue et a fait preuve d’ouverture d’esprit et de confiance."
Mais racontons l’histoire de Laura dès le début.
Laura a fréquenté un gymnase sportif, ce qui lui a permis de pratiquer la natation au niveau élite et de s’entraîner 24 heures par semaine. «Le sport m’a appris la discipline et la persévérance», dit-elle, et m’a donné de la force mentale. C’était une bonne école de vie.» À 18 ans, Laura prend une année sabbatique avant de commencer ses études. Elle travaille dans un bar et séjourne aux États-Unis pendant deux mois. «Aujourd’hui, je dirais que chacun d’entre nous ferait bien de travailler au service et, pour une fois, de ne pas être celui qui se fait servir. On devient plus humble. Cela m’a appris à gérer la pression, ce dont je profite aujourd’hui encore.»
«La confiance et l’ouverture d’esprit sont les deux constantes qui ressortent de mon temps à la Baloise.»
Pendant trois mois, Laura s’essaye aux sciences numériques. Elle a entre-temps abandonné la natation. «Tôt ou tard, il faut se décider pour une voie. Je ne voulais plus devoir faire des sacrifices, mais profiter de la vie.» Or, il faut d’abord que Laura trouve cette voie. Elle se rend compte que ses études, qui se composent de maths, de physique, de chimie et de programmation, ne lui conviennent pas. Elle interrompt ses études, fait des petits boulots et, un an après, se lance dans des études universitaires d’économie. «L’enseignement est beaucoup plus large. J’ai tout de suite senti que cela me convenait mieux et que cela m’apportait plus.» Elle suit ses études de bachelor pendant quatre ans, tout en cherchant à acquérir l’expérience professionnelle correspondante. Un stage à l’UBS lui donne un aperçu du monde bancaire.
Laura découvre ensuite l’existence d’un poste d’étudiant salarié au sein de l’équipe Group Strategy de la Baloise, aux côtés d’Adrian Honegger. Elle postule avec succès et commence à travailler à 80% parallèlement à ses études. «Ce fut une période incroyablement passionnante. J’ai d’abord appris comment une entreprise fonctionne et comment nous collaborons avec des start-up. Il a été tout aussi instructif de reconnaître la pression exercée sur les jeunes entreprises; comment elles se vendent et vendent leurs produits et comment elles doivent réseauter.»
«J’ai appris comment une entreprise fonctionne et comment nous collaborons avec des start-up.»
Durant cette période au niveau stratégique du groupe, Laura améliore aussi ses capacités organisationnelles. «J’ai participé à des projets très exigeants, par exemple dans le domaine des fusions et acquisitions. Il faut savoir penser de manière structurée et garder une vue d’ensemble.» Au bout d’un an et demi, ses tâches évoluent en interne. En commençant ses études de master en économie, Laura obtient un poste fixe en tant qu’assistante des divisions opérationnelles Operations & IT et Finances & Risque. «J’ai trouvé intéressant de découvrir les différents styles de conduite à différents niveaux. J’ai toujours été encouragée à exprimer mes propres idées. Cela m’a permis de travailler de manière autonome et très flexible, en essayant par moi-même.
«J’ai vraiment cherché la discussion et trouvé de nombreuses idées. Les collaborateurs de la Baloise sont très ouverts, nos possibilités sont multiples.»
Pendant deux ans, Laura assiste le comité de direction. À la fin de son master, elle se demande quelle direction prendre. «J’ai vraiment cherché la discussion et trouvé de nombreuses idées. Les collaborateurs de la Baloise sont très ouverts, nos possibilités sont multiples: certains m’ont suggéré un changement de perspective, par exemple un nouveau poste temporaire en interne, et c’est exactement ce que j’ai fait.» Laura quitte sa fonction d’assistante et passe à la gestion des processus. «Il s’agit d’analyser et, idéalement, d’optimiser les processus commerciaux. Comment collaborons-nous, avec quels outils, selon quels processus? Et comment pouvons-nous gagner en simplicité, en efficacité et devenir meilleurs?» Après seulement deux mois de changement de perspective, Laura a la chance d’obtenir un poste fixe.
Depuis novembre 2020, la nouvelle collaboratrice de 27 ans travaille à la gestion des processus. Elle attend son premier enfant pour la fin avril. «Une fois de plus, la Baloise a fait preuve de confiance et d’ouverture d’esprit à mon égard. Je peux à nouveau apprendre de nouvelles choses, assumer de nouvelles responsabilités et faire mes preuves. La confiance et l’ouverture d’esprit sont les deux constantes qui ressortent de mon temps à la Baloise: la confiance et l’ouverture envers les étudiants salariés, qui doivent autant se concentrer sur leurs études que sur leur travail. La confiance et l’ouverture d’esprit à l’égard des personnes qui changent de perspective et qui découvrent de nouveaux domaines sur le terrain, ainsi qu’à l’égard des futures mères.»